Être descendants d’exilés algériens à Caledoun : réflexions sur la place des « Arabes Calédoniens » dans l’histoire
La colonisation française de l’archipel calédonien s’est faite au xix e siècle principalement avec une main d’œuvre pénale. Le bagne a servi de lieu d’exil à des condamnés de France mais également d’Afrique du Nord, avec une prépondérance massive d’Algériens. Les bagnards algériens ont eu à reconstr...
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Veröffentlicht in: | Journal de la Société des océanistes 2018, Vol.147 (2), p.365-372 |
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Format: | Artikel |
Sprache: | fre |
Online-Zugang: | Volltext |
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Zusammenfassung: | La colonisation française de l’archipel calédonien s’est faite au xix e siècle principalement avec une main d’œuvre pénale. Le bagne a servi de lieu d’exil à des condamnés de France mais également d’Afrique du Nord, avec une prépondérance massive d’Algériens. Les bagnards algériens ont eu à reconstruire leur vie en terre Kanak en devenant colons « malgré eux ». Leur parcours singulier a été soumis à un processus original « d’invention des traditions », avant qu’un travail de recherche historique ne vienne replacer leurs vies difficiles d’exilés musulmans, ainsi que les trajectoires d’enracinements de leurs descendants, dans une trame cohérente. Après avoir rappelé l’origine de leur présence sur une île de Mélanésie et le chemin douloureux de réappropriation du passé vécu par cette communauté, l’auteur questionne le rôle que les « Arabes calédoniens » pourraient jouer dans un processus de réconciliation nécessaire entre les Kanak et les autres « enfants du pays ». |
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ISSN: | 0300-953X 1760-7256 |
DOI: | 10.4000/jso.9210 |