Marmoris Memoriae. Photographies réalisées à l’atelier des moulages des Musées royaux d’art et d’histoire de Bruxelles
À l’instar des peintres, les premiers photographes prirent pour modèles des moulages en plâtre d’œuvres antiques. Les galeries de moulages des grands musées constituaient le principal moyen pour se familiariser avec la sculpture classique. Avec le développement du tourisme culturel et les progrès de...
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Veröffentlicht in: | In situ (Paris) 2016-03 (28) |
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1. Verfasser: | |
Format: | Artikel |
Sprache: | eng ; fre |
Online-Zugang: | Volltext |
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Zusammenfassung: | À l’instar des peintres, les premiers photographes prirent pour modèles des moulages en plâtre d’œuvres antiques. Les galeries de moulages des grands musées constituaient le principal moyen pour se familiariser avec la sculpture classique. Avec le développement du tourisme culturel et les progrès de la photographie et de l’édition, les copies furent délaissées, sacrifiées au culte de l’original. Les galeries de moulages se vidèrent alors pour finalement souvent disparaître, entraînant avec elles bien des ateliers. Aujourd’hui que renaît un fort intérêt pour ce maillon de l’histoire de notre patrimoine que sont les moulages, c’est dans l’atelier des Musées royaux d’art et d’histoire que Martin Declève eut l’idée de poser son appareil pour photographier non plus des moulages, mais leurs moules, avec l’intuition qu’en coulant dans ceux-ci bien moins que du plâtre, simplement de la lumière, on obtiendrait des images que seule la photographie peut nous donner à voir. Par le jeu des creux et des reliefs, dans lequel notre œil, trop prompt à recréer ce à quoi il est habitué, se perd, il nous semble parfois qu’un illustre visage s’élève… |
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ISSN: | 1630-7305 1630-7305 |
DOI: | 10.4000/insitu.12764 |