On connaît la chanson : la contrafacture des mélodies des trouvères dans le Ludus super Anticlaudianum d’Adam de la Bassée
L’étude de la contrafacture -la technique qui consiste à adapter une mélodie connue à de nouvelles paroles -révèle beaucoup sur le milieu culturel dans lequel les poètes et les compositeurs médiévaux vivaient et travaillaient. Les associations créées dans l’esprit d’un public initié lors de la perfo...
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Veröffentlicht in: | Cahiers de recherches médiévales et humanistes 2013 (26), p.109-127 |
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1. Verfasser: | |
Format: | Artikel |
Sprache: | eng ; fre |
Online-Zugang: | Volltext |
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Zusammenfassung: | L’étude de la contrafacture -la technique qui consiste à adapter une mélodie connue à de nouvelles paroles -révèle beaucoup sur le milieu culturel dans lequel les poètes et les compositeurs médiévaux vivaient et travaillaient. Les associations créées dans l’esprit d’un public initié lors de la performance des contrafactures pouvaient renforcer le message central d’un ouvrage. De plus, l’étude de la contrafacture nous aide à voir au-delà des processus d’influences simples auxquels la critique moderne tend à aboutir. Le présent article étudie trois contrafacta tirés du Ludus super Anticlaudiaum d’Adam de la Bassée afin d’émettre des hypothèses sur les conséquences de la création et de la réception du Ludus et de démontrer comment l’étude de la contrafacture mène à des implications importantes quant à notre compréhension de l’art des trouvères. |
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ISSN: | 2115-6360 2273-0893 |
DOI: | 10.4000/crm.13396 |