Les green schools, opportunité contre la ségrégation ou marchandisation du développement durable ? L’exemple du nouvel East Side de Baltimore
Dans un contexte de réformes scolaires reposant sur le libre choix et la marchandisation accrue de l’éducation aux États-Unis depuis les années 2000, l’article s’interroge sur les enjeux de la réforme éducative qui prône l’intégration des principes du développement durable dans la réhabilitation par...
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Veröffentlicht in: | Cahiers de la recherche sur l'éducation et les savoirs 2020-11 (19), p.53-78 |
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1. Verfasser: | |
Format: | Artikel |
Sprache: | eng |
Online-Zugang: | Volltext |
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Zusammenfassung: | Dans un contexte de réformes scolaires reposant sur le libre choix et la marchandisation accrue de l’éducation aux États-Unis depuis les années 2000, l’article s’interroge sur les enjeux de la réforme éducative qui prône l’intégration des principes du développement durable dans la réhabilitation par l’école des ghettos afro-américains de Baltimore, Maryland. Dans le ghetto d’East Baltimore, la création de la green school Henderson Hopkins, intégrée au projet de réhabilitation urbaine du Grand Piano, doit participer à l’amélioration de la réussite scolaire et de la qualité de vie au sein du quartier de Middle East. Pour ce faire, une gouvernance particulière est mise en place, qui laisse une grande latitude d’action aux acteurs privés, comme l’institution Johns Hopkins ou la fondation Annie E. Casey. Sous couvert de durabilité, les choix opérés par les acteurs privés aboutissent à une gentrification par l’école et à l’exclusion des populations afro-américaines du ghetto. |
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ISSN: | 1635-3544 2265-7762 |
DOI: | 10.4000/cres.4887 |