La conversion ou l’apostasie entre le système juridique musulman et les lois constitutionnelles dans l’Algérie indépendante
En Algérie, l’islam est la religion d’État ; elle fait partie intégrante de son idéologie et de sa politique. En effet, les lois constitutionnelles encadrent pour ainsi dire la pratique religieuse, et la société algérienne elle-même est « spécialement confessionnelle ». Or, des conversions d’Algérie...
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Veröffentlicht in: | Cahiers d'études du religieux 2011-02 (Numéro spécial) |
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1. Verfasser: | |
Format: | Artikel |
Sprache: | eng |
Online-Zugang: | Volltext |
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Zusammenfassung: | En Algérie, l’islam est la religion d’État ; elle fait partie intégrante de son idéologie et de sa politique. En effet, les lois constitutionnelles encadrent pour ainsi dire la pratique religieuse, et la société algérienne elle-même est « spécialement confessionnelle ». Or, des conversions d’Algériens au christianisme font partie de la réalité de ce paysage. Ces conversions qui, semble-t-il, ont pris de l’ampleur, sont de ce fait perçues comme une atteinte à un élément du consensus national et à la cohérence de l’Etat. D’autant qu’il existe un vide juridique concernant les confessions non-musulmanes en Algérie. Comment et jusqu’où peut aller une religion officielle pour combler ce vide ? Comment ses représentants cherchent-ils à répondre aux contradictions concrètes entre l’application de la loi présumée laïque et les effets et conséquences qui découlent de la jurisprudence musulmane (fiqh) ? |
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ISSN: | 1760-5776 1760-5776 |
DOI: | 10.4000/cerri.809 |