Bone mineral density in human femurs of documented age-at-death in a comparative context
Dans cette contribution, nous nous proposons de répondre à la question "Analyse invasive, micro-invasive et non-invasive des restes anthropobiologiques. Comment et pourquoi ?" à travers l’étude d’une série de 51 squelettes d’âge et de sexe connus (27 hommes et 24 femmes nés entre 1837 et 1...
Gespeichert in:
Veröffentlicht in: | Bulletins et mémoires de la Société d'anthropologie de Paris 2024, Vol.36 (1) |
---|---|
Hauptverfasser: | , , |
Format: | Artikel |
Sprache: | eng |
Online-Zugang: | Volltext |
Tags: |
Tag hinzufügen
Keine Tags, Fügen Sie den ersten Tag hinzu!
|
Zusammenfassung: | Dans cette contribution, nous nous proposons de répondre à la question "Analyse invasive, micro-invasive et non-invasive des restes anthropobiologiques. Comment et pourquoi ?" à travers l’étude d’une série de 51 squelettes d’âge et de sexe connus (27 hommes et 24 femmes nés entre 1837 et 1916) conservés à l’Institut Royal des Sciences Naturelles de Belgique. Nous avons tenté d’identifier d’éventuelles tendances liées à l’âge dans le contenu minéral de l’os fémoral par rapport aux références cliniques modernes et aux séries archéologiques. Enfin, nous avons situé nos données dans un contexte comparatif plus large en les comparant avec celles obtenues chez le chimpanzé (Pan troglodytes). Nos résultats indiquent une dégradation de la densité minérale osseuse au cours du vieillissement qui est comparable à celle des populations de référence occidentales actuelles. Les femmes semblent avoir une santé osseuse supérieure à la moyenne actuelle jusqu’à l’âge de 50 ans. Les données sur la densité minérale osseuse des humains sont significativement inférieures à celles des chimpanzés, tant chez les hommes que chez les femmes. Ces résultats illustrent certains aspects de la variabilité de la densité minérale osseuse d’une population humaine à l’autre et au sein des populations humaines au fil du temps, ainsi que la gracilité du squelette humain par rapport à celui des grands singes.
This contribution aims at answering the question of the how and the why of invasive, micro-invasive and non-invasive analysis of anthropobiological remains, through the study of a collection comprising 51 skeletons of known age and sex (27 males and 24 females born between 1837 and 1916) stored in the Royal Belgian Institute of Natural Sciences. We have attempted to identify possible age-related trends in femoral bone mineral content in the context of modern clinical references and archaeological skeletal series. Finally, we placed the data in a broad comparative context by comparing human bone mineral content values with those obtained from chimpanzees (Pan troglodytes). Results indicate a degradation of bone mineral density during aging that is comparable to that of current Western reference populations. Females’ bone health appears to be above the current average up until the age of 50 years. Bone mineral density values for humans are significantly lower than for chimpanzees, both in males and females. These results illustrate certain aspects of bone mineral density variability among di |
---|---|
ISSN: | 0037-8984 1777-5469 |
DOI: | 10.4000/bmsap.14133 |