Transmettre l’histoire de l’Afrique: Note de lecture à propos de plusieurs ouvrages récents sur l’histoire de l’Afrique

À travers la lecture critique de quelques ouvrages traitant de l'Afrique et de son histoire, cette note cherche à comprendre ce qui, dans la transmission de l'histoire des sociétés africaines, ne fonctionne pas, ou moins bien que pour d'autres régions et civilisations. Pourquoi tolère...

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Veröffentlicht in:Afriques 2021
1. Verfasser: Hirsch, Bertrand
Format: Artikel
Sprache:eng
Online-Zugang:Volltext
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Beschreibung
Zusammenfassung:À travers la lecture critique de quelques ouvrages traitant de l'Afrique et de son histoire, cette note cherche à comprendre ce qui, dans la transmission de l'histoire des sociétés africaines, ne fonctionne pas, ou moins bien que pour d'autres régions et civilisations. Pourquoi tolère-t-on un amateurisme, un « à-peu-près » généralisé ? Les confusions, les erreurs dans l'ordre de la chronologie ou de la géographie, les raccourcis hasardeux se perpétuent ou renaissent sous de nouvelles formes, pour une raison assez simple : ils ne sont pas relevés, comme s'ils n'avaient pas de pertinence. Ce qui signifie qu'il n'existe pas de savoir commun sur l'histoire de l'Afrique, pas plus dans les milieux savants que dans le grand public ou parmi les journalistes. Through critical readings of several works on Africa and its history, the aim of this note is to understand that which, in the transmission of the history of African societies, does not work, or works less well than in other regions and civilizations. Why do we tolerate a general amateurism, or “approximate” approach? Chronological or geographic confusion and errors, as well as risky short cuts, are perpetuated or re-emerge in new forms for a rather simple reason: they are not detected, as if they had no significance. Consequently, there is no common knowledge on the history of Africa, no more in learned circles than among the general public or journalists.
ISSN:2108-6796
2108-6796
DOI:10.4000/afriques.1698