La recherche scientifique au service des collections muséographiques du Port-musée de Douarnenez

La réalisation de l’exposition Fibres marines a été l’occasion pour le Port-musée de s’interroger sur la nature des objets contenus dans ses collections. Recherchant des objets à base de fibres de lin et de chanvre pour composer les différentes étapes du parcours scénographique, il a associé le comm...

Ausführliche Beschreibung

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Veröffentlicht in:Annales de Bretagne et des pays de l'Ouest 2020, Vol.127-3, p.159-166
Hauptverfasser: Salaün, Lénaïg, Cotto, Kelig Yann
Format: Artikel
Sprache:eng
Online-Zugang:Volltext
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Beschreibung
Zusammenfassung:La réalisation de l’exposition Fibres marines a été l’occasion pour le Port-musée de s’interroger sur la nature des objets contenus dans ses collections. Recherchant des objets à base de fibres de lin et de chanvre pour composer les différentes étapes du parcours scénographique, il a associé le commissariat scientifique de l’exposition à la détermination de leurs matériaux constitutifs. Une question fondamentale surgit en effet : de quels matériaux sont constitués les objets appartenant aux collections du Port-musée ? Lin, chanvre, coton, matériaux synthétiques ? L’exposition Fibres marines a donc permis de confronter une détermination intuitive et pragmatique à une analyse poussée en laboratoire. L’observation préalable à l’œil nu a été suivie d’une étude approfondie réalisée au sein du LimatB1 à l’aide d’un microscope électronique à balayage. L’utilisation de la haute technologie permet non seulement d’identifier la nature des fibres mais apporte également de nouvelles données sur les objets des collections soulevant des interrogations sur leurs usages et leurs histoires… The Fibres marines exhibition has been the opportunity for the Douarnenez Port-museum to ask about the nature of the objects contained in its collections. Looking for objects with flax and hemp fibers to compose different parts of the exhibition, the museum partnered with the scientific curators of the exhibition to determine their constituent materials. A fundamental issue appeared: what are the objects from Port-museum collections made of? Linen, hemp, cotton, synthetic materials? Therefore, the Fibres marines exhibition allowed the museum to oppose an intuitive and pragmatic determination to scientific analysis. After examining the objects with the naked eye, a study was conducted by the LimatB with a scanning electron microscope. The use of high technology permits the identification of the nature of fibers, but also brings forth new information about the collection’s objects, as well as questions about their uses and the stories they have to tell…
ISSN:0399-0826
2108-6443
DOI:10.4000/abpo.6323