Comedy and the Politics of Memory: Representing the Civil War in Robert Howard’s The Committee and Thomas Otway’s The Souldiers Fortune
Cet article reconsidère l’apparente stabilité des représentations des conflits des décennies 1640 et 1650 sur la scène comique de la Restauration, à travers l’analyse détaillée de deux exemples, The Committee (1662) de Robert Howard et The Souldiers Fortune (1681) de Thomas Otway. Le constat de l’ex...
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Veröffentlicht in: | 17 - 18 2021, Vol.78 |
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1. Verfasser: | |
Format: | Artikel |
Sprache: | eng |
Online-Zugang: | Volltext |
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Zusammenfassung: | Cet article reconsidère l’apparente stabilité des représentations des conflits des décennies 1640 et 1650 sur la scène comique de la Restauration, à travers l’analyse détaillée de deux exemples, The Committee (1662) de Robert Howard et The Souldiers Fortune (1681) de Thomas Otway. Le constat de l’extraordinaire plasticité interprétative des deux pièces amène à les resituer dans l’effort herméneutique et historiographique plus général de l’après-Restauration pour donner sens à la guerre civile et aux années Cromwell. La lecture traditionnelle de The Committee comme une provocation agressive visant les Puritains en déroute est déstabilisée, pour faire apparaître une stratégie plus pragmatique : désigner des boucs-émissaires et minimiser les tensions, pour permettre au reste du groupe d’afficher un consensus certes factice, mais commode, en cohérence avec la rhétorique de réconciliation subtile de la couronne. Dans le cas de The Souldiers Fortune, l’influence satirique, perceptible à l’absence d’instance normative stable et l’ambiguïté de sa conclusion, met en lumière le pragmatisme prudent du dramaturge, qui évite toute prise de position catégorique alors que l’issue de la Crise de l’Exclusion reste incertaine. Ces deux exemples nous conduisent à considérer les ambiguïtés volontaires du discours et des représentations comiques comme des éléments-clé du jeu politique de la Restauration.
This article challenges the alleged stability of the discourse on the two decades preceding the 1660 Restoration on the comic stage. It compares two representations (one immediate, one long-term) of the conflicts of the 1640s and 1650s, namely Robert Howard’s successful The Committee (1662) and Thomas Otway’s The Souldiers Fortune (1681). Close readings of these two plays demonstrate a previously overlooked variety and instability of tones, which affects their political interpretations. This article more broadly questions the place of comedies in the post-Restoration political and historiographical effort to make sense of past conflicts. It establishes that Howard’s strategy in The Committee is not, as previously considered, one of unambiguous royalism, where the defeated Puritans are frontally mocked and defied. Rather, the play presents a consensual, reconciliatory vision of the past which more closely aligns with the restored Crown’s broader approach. This is accomplished through the use of a scapegoat, which allows the group to present a convenient, albeit counterfeit, con |
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ISSN: | 0291-3798 2117-590X |
DOI: | 10.4000/1718.7084 |