La Grèce, pays d’accueil et d’exil des Grecs dans la dramaturgie grecque du xxe et xxie siècle

Le sujet de la Grèce en tant que pays d’accueil et d’exil pour les Grecs eux-mêmes est fréquemment mis en valeur dans la dramaturgie hellénique du xxe et du xxie siècle. Les pièces de théâtre Et de Smyrne… à Salonique de Mimi Denissi, Les Vivants morts de Chryssanthos Gaios, Exil de Pavlos Matessis et Le Journal du sable Dimitris Kordatos, ainsi que d’autres créations dramaturgiques, expriment pleinement cet intérêt spécial des auteurs dramatiques pour ce sujet. Les auteurs de théâtre mettent l’accent sur l’adaptation – facilitée d’ailleurs par le comportement des autochtones – des réfugiés, des expatriés qui y retournent, des immigrés et de ceux qui ont subi l’exil politique dans la société grecque. Pourtant, leur trajet psychique s’avère aussi important, étant donné que leurs expériences douloureuses sont aptes à les conduire à des dérèglements psychiques, à des actes antisociaux ou à leur isolement de la société. Finalement, il paraît que leur adaptation dépend plus de leur propre envie et de leur aptitude de s’adapter à la société grecque que de la société elle-même.