Le sentiment de la phrase : Langue, style, littérature au xxie siècle Millet, Kerangal, Michon, Goux, Laurichesse, Mingarelli, Ernaux
On s’attache ici à montrer comment le « sentiment de la phrase » (allusion au titre de Millet) participe du « sentiment de la langue », et, partant, comment une certaine forme de phrase renvoie à une certaine conception de la littérature. On s’appuie pour ce faire sur quelques phrases prises chez de...
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Veröffentlicht in: | Littératures (Toulouse) 2024, Vol.89, p.215-229 |
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1. Verfasser: | |
Format: | Artikel |
Sprache: | eng |
Online-Zugang: | Volltext |
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Zusammenfassung: | On s’attache ici à montrer comment le « sentiment de la phrase »
(allusion au titre de Millet) participe du « sentiment de la langue »,
et, partant, comment une certaine forme de phrase renvoie à une
certaine conception de la littérature. On s’appuie pour ce faire sur
quelques phrases prises chez des auteurs aussi différents que Millet,
Michon, Kerangal ou Ernaux, Goux, Mingarelli ou Laurichesse pour
tenter de cerner – que l’écriture soit « plate » ou qu’elle exhibe ses
effets, que la phrase soit courte ou qu’elle se développe à l’infini –
ce qu’est une langue littéraire.
We endeavor here to show how the “feeling of the
sentence” (an allusion to Millet’s title) contributes to the “feeling
of the language”, and, therefore, how a certain form of sentence
refers to a certain conception of literature. To do this, we rely on a
few sentences taken from authors as different as Millet, Michon,
Kerangal or Ernaux, Goux, Mingarelli or Laurichesse to try to
determine – whether the writing is “flat” or whether it exhibits its
effects, whether the sentence is short or develops infinitely – what a
literary language is. |
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ISSN: | 0563-9751 2273-0311 |
DOI: | 10.4000/121zw |