Pierre Michon : « cela que j’appelle Faulkner
Pierre Michon lui-même a indiqué dans « Le Père du texte » (Trois auteurs, 1997) l’importance de Faulkner dans son avènement littéraire : « C’est dans son ombre et en quelque sorte par sa main que j’ai commencé d’écrire. » L’article tente donc d’explorer, au-delà d’un certain nombre de correspondanc...
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Veröffentlicht in: | Littératures (Toulouse) 2022, Vol.86, p.121-132 |
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1. Verfasser: | |
Format: | Artikel |
Sprache: | eng ; fre |
Online-Zugang: | Volltext |
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Zusammenfassung: | Pierre Michon lui-même a indiqué dans « Le Père du texte » (Trois auteurs, 1997) l’importance de Faulkner dans son avènement littéraire : « C’est dans son ombre et en quelque sorte par sa main que j’ai commencé d’écrire. » L’article tente donc d’explorer, au-delà d’un certain nombre de correspondances ou d’affinités – une même « constellation émotive », de plus profonds motifs d’identification et de reconnaissance, en somme une posture d’écrivain et une conception de l’écriture infiniment désirables – « cela que j’appelle Faulkner », dit Michon. C’est-à-dire une « détermination énonciative » évacuant toute contingence, une force d’irruption qui permet d’entrer dans la langue « à coups de hache » et une éblouissante synthèse : être aussi policé que Proust « sans cesser de se réclamer d’Oxford, Mississippi ». |
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ISSN: | 0563-9751 2273-0311 |
DOI: | 10.4000/121ye |