Quand la variable « femme » ne sera plus significative dans les équations de gains

Résumé Dans la logique de l’analyse orthodoxe des déterminants des salaires, le rapprochement des niveaux d’éducation des femmes et des hommes devrait se traduire par un resserrement de l’écart des salaires. Cette prédiction peine à se réaliser : le niveau moyen d’éducation des femmes qui travaillen...

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Veröffentlicht in:Travail, genre et sociétés genre et sociétés, 2006-04, Vol.15 (1), p.51-67
Hauptverfasser: Meurs, Dominique, Ponthieux, Sophie
Format: Artikel
Sprache:fre
Online-Zugang:Volltext
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Beschreibung
Zusammenfassung:Résumé Dans la logique de l’analyse orthodoxe des déterminants des salaires, le rapprochement des niveaux d’éducation des femmes et des hommes devrait se traduire par un resserrement de l’écart des salaires. Cette prédiction peine à se réaliser : le niveau moyen d’éducation des femmes qui travaillent est supérieur à celui des hommes, mais leurs salaires restent en moyenne inférieurs. L’avantage éducatif n’est en effet pas de taille face aux différences de structure des emplois et de durée de travail, qui expliquent l’essentiel de l’écart des salaires. Ces différences sont liées à des phénomènes de ségrégation, euxmêmes largement issus des comportements sociaux et de la distribution des tâches domestiques et familiales entre les femmes et les hommes.
ISSN:1294-6303
2105-2174
DOI:10.3917/tgs.015.0051