Maître : approche archéologique
Qu’il existe des maîtres, c’est une évidence quotidienne ; que la notion en soit instable et difficile en est peut-être une autre. Je propose d’esquisser une archéologie de cette problématisation en examinant deux points de repère discursifs situés au début du XXe siècle : la conception normative du...
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Veröffentlicht in: | Le télémaque (Caen) 2020-07, Vol.N° 57 (1), p.21-34 |
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1. Verfasser: | |
Format: | Artikel |
Sprache: | fre |
Online-Zugang: | Volltext |
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Zusammenfassung: | Qu’il existe des maîtres, c’est une évidence quotidienne ; que la notion en soit instable et difficile en est peut-être une autre. Je propose d’esquisser une archéologie de cette problématisation en examinant deux points de repère discursifs situés au début du XXe siècle : la conception normative du pouvoir magistral de Durkheim et celle, libertaire, de sa critique radicale par Neill. Mon propos ne sera pas d’inviter à trancher entre ces deux positions, mais bien plutôt à y repérer une antinomie pratico-discursive du pouvoir éducatif et de la subjectivation des enfants, du jeu qui s’installe, en eux, entre gouvernement de soi et gouvernement par autrui. |
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ISSN: | 1263-588X 2118-2191 |
DOI: | 10.3917/tele.057.0021 |