Côte d'Argent, Côte d'Émeraude : les zones balnéaires entre nom de marque et identité littéraire
RésuméEntre 1860 et 1910 des stations de chemin de fer, des hôtels et des lotissements spéculatifs se développèrent rapidement sur certaines portions de la côte française. on baptisa ces côtes de noms tels que Côte d’argent (entre Arcachon et Hossegor) ou Côte d’Emeraude (autour de Dinard) sur le mo...
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Veröffentlicht in: | Le temps des médias 2007, Vol.8 (1), p.105-117 |
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Hauptverfasser: | , |
Format: | Artikel |
Sprache: | fre |
Online-Zugang: | Volltext |
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Zusammenfassung: | RésuméEntre 1860 et 1910 des stations de chemin de fer, des hôtels et des lotissements spéculatifs se développèrent rapidement sur certaines portions de la côte française. on baptisa ces côtes de noms tels que Côte d’argent (entre Arcachon et Hossegor) ou Côte d’Emeraude (autour de Dinard) sur le modèle de la Côte d’Azur. Ces noms furent choisis exactement comme des noms de marque, en empruntant les méthodes de ce qu’on appelait alors « la réclame », mais des écrivains sérieux et des hommes de lettres de renom furent aussi mobilisés pour bâtir une image attractive de ces côtes, séduire les touristes et assurer le développement économique des lieux. On peut analyser la façon dont des gens aussi différents que des poètes, des écrivains, des journalistes sportifs, des hommes d’affaire, des historiens et des hommes politiques ont été amenés à coopérer, mettant en jeu le niveau national et le niveau local, la culture légitime et le savoir faire commercial, la vieille société des écrivains et des historiens et le monde nouveau des sportsmen et des journalistes construisant, ce faisant, une nouvelle culture de la publicité. |
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ISSN: | 1764-2507 2104-3671 |
DOI: | 10.3917/tdm.008.0105 |