La « direction des intellectuels communistes » dans la Résistance française: Missions-organisation-pratiques
Résumé Dans le court terme des années de Résistance, le PCF confie la réorganisation en profondeur de ses pratiques dans les milieux intellectuels à une direction spécifique inexistante avant la guerre. Celle-ci est rapidement confrontée à une alternative. D?un côté les choix dont Georges Politzer i...
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Veröffentlicht in: | Sociétés & représentations 2003-02, Vol.n° 15 (1), p.133-153 |
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Format: | Artikel |
Sprache: | fre |
Online-Zugang: | Volltext |
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Zusammenfassung: | Résumé Dans le court terme des années de Résistance, le PCF confie la réorganisation en profondeur de ses pratiques dans les milieux intellectuels à une direction spécifique inexistante avant la guerre. Celle-ci est rapidement confrontée à une alternative. D?un côté les choix dont Georges Politzer investit L?Université Libre à l'automne 1940 : l'organisation catégorielle des intellectuels au service d?une Résistance dont le PCF préconise l'union autour de la classe ouvrière ? un « Front national » (mai 1941). De l'autre, le projet formulé à l'été 1941 par Aragon : un « mouvement des intellectuels » ne se référant qu?à la Nation en résistance et dont le leadership reviendrait aux écrivains ? d?où Les Lettres Françaises . Au printemps 1943, le panachage de ces possibles donne lieu à la mise en chantier d?une « Union française des intellectuels » au statut fluctuant. Au printemps 1944 s?affirme la préférence nordiste pour l'autonomie au sein d?un mouvement de résistance particulier, le « FN ». La Libération venue, la « direction des intellectuels communistes » s?accorde pourtant sur l'option aragonienne de l'émancipation d?une « Union nationale des intellectuels » affiliée au seul Conseil national de la Résistance. |
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ISSN: | 1262-2966 |
DOI: | 10.3917/sr.015.0133 |