Facteurs associés aux attitudes discriminatoires des chirurgiens-dentistes vis-à-vis des personnes vivant avec le VIH en Côte d’Ivoire
Objectifs : Les attitudes discriminatoires (AD) des chirurgiens-dentistes vis-à-vis des personnes vivant avec le virus de l’immunodéficience humaine (PVVIH) peuvent constituer un frein à leur accès aux soins bucco-dentaires. L’objectif de cette étude était d’identifier les facteurs associés aux AD d...
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Veröffentlicht in: | Santé publique (Vandoeuvre-lès-Nancy, France) France), 2022-09, Vol.34 (2), p.255-262 |
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Format: | Artikel |
Sprache: | fre |
Online-Zugang: | Volltext |
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Zusammenfassung: | Objectifs : Les attitudes discriminatoires (AD) des chirurgiens-dentistes vis-à-vis des personnes vivant avec le virus de l’immunodéficience humaine (PVVIH) peuvent constituer un frein à leur accès aux soins bucco-dentaires. L’objectif de cette étude était d’identifier les facteurs associés aux AD des chirurgiens-dentistes vis-à-vis des PVVIH en Côte d’Ivoire. Méthodes : Une étude transversale a été réalisée chez des chirurgiens-dentistes sélectionnés de façon aléatoire à Abidjan. Les données collectées étaient leurs caractéristiques socioprofessionnelles, leurs connaissances sur le VIH/sida, leurs perceptions et attitudes vis-à-vis des PVVIH et le fait qu’ils aient bénéficié d’une formation continue ou sensibilisation sur le VIH/sida. L’AD était une variable binaire, définie à partir de la combinaison de quatre critères. Les effectifs et leurs pourcentages ont été calculés pour toutes les variables. Le risque d’avoir une AD a été estimé par le rapport de cotes. Résultats : Au total, 120 chirurgiens-dentistes dont 43,3 % de femmes et 39,2 % issus du secteur privé ont été enquêtés. Ils ne connaissaient pas les voies de transmission (29,2 %) ni les pathologies bucco-dentaires associées au VIH (62,5 %). Leurs perceptions étaient dominées par la peur d’être contaminés lors des soins (69,2 %). La fréquence des AD a été estimée à 69,2 %. Les principaux facteurs associés étaient : le sexe (féminin) ; la méconnaissance des pathologies buccales liées au VIH/sida, du risque de transmission du VIH après un accident d’exposition au sang (AES) et de l’existence d’une loi sur la protection des PVVIH ; la peur d’être contaminée. Conclusion : Cette étude a révélé que les AD des chirurgiens-dentistes vis-à-vis des PVVIH en Côte d’Ivoire résultent principalement d’une mauvaise connaissance de la maladie. |
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ISSN: | 0995-3914 2104-3841 |
DOI: | 10.3917/spub.222.0255 |