Participation au dépistage organisé du cancer colorectal et au dépistage du cancer de la prostate

Le cancer de la prostate et le cancer colorectal sont, avec celui du poumon, les cancers les plus fréquents et les plus meurtriers chez l’homme en France. Malgré les preuves de l’efficacité du dépistage du cancer colorectal, les taux de participation de la population aux programmes de dépistage orga...

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Veröffentlicht in:Santé publique (Vandoeuvre-lès-Nancy, France) France), 2019, Vol.S2 (HS2), p.19-32
Hauptverfasser: Berchi, Célia, Launoy, Guy
Format: Artikel
Sprache:fre
Online-Zugang:Volltext
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Beschreibung
Zusammenfassung:Le cancer de la prostate et le cancer colorectal sont, avec celui du poumon, les cancers les plus fréquents et les plus meurtriers chez l’homme en France. Malgré les preuves de l’efficacité du dépistage du cancer colorectal, les taux de participation de la population aux programmes de dépistage organisé restent faibles. À l’inverse, les hommes sont nombreux à pratiquer un dosage sanguin de PSA pour détecter un éventuel cancer de la prostate, alors que cette technique n’est pas recommandée par les autorités sanitaires françaises. Objectif : L’objectif de ce travail était d’identifier, parmi les caractéristiques des programmes de dépistage du cancer de la prostate et du cancer colorectal, celles qui constituaient des freins ou, au contraire, des moteurs à la participation des hommes, afin de tenter d’expliquer les différences de participation entre ces dépistages. Méthode : Dans cette perspective, 1 008 hommes âgés de 50 à 74 ans ont été interrogés par questionnaire sur leurs préférences en matière de participation aux dépistages des cancers selon la méthode des choix discrets. Les réponses ont été analysées au moyen de modèles de régression qualitatifs. Résultats : Les résultats n’ont pas montré de différences majeures entre les processus de participation à ces deux dépistages. Ils ont confirmé le rôle central de l’information délivrée par le médecin dans la prise de décision. Ils ont également révélé une attitude surprenante des hommes à l’égard du risque de surdiagnostic qui invite à réfléchir à la compréhension et à la perception par la population de cette notion de « surdiagnostic » dans le dépistage des cancers.
ISSN:0995-3914
2104-3841
DOI:10.3917/spub.197.0019