Connaissances, attitudes et pratiques des chefs de ménage de la commune d'Abobo (Abidjan, Côte d'Ivoire) en matière de rage, en 2008

Introduction : En vue d’explorer les facteurs favorisant la survenue de la rage humaine à Abobo, nous avons mené cette étude pour évaluer les connaissances, attitudes et pratiques des chefs de ménage concernant cette maladie. Matériels et méthodes : Il s’agit d’une étude transversale qui s’est dérou...

Ausführliche Beschreibung

Gespeichert in:
Bibliographische Detailangaben
Veröffentlicht in:Santé publique (Vandoeuvre-lès-Nancy, France) France), 2014-09, Vol.26 (4), p.547-553
Hauptverfasser: Tiembré, Issaka, Bénie Bi Vroh, Joseph, Kouassi, Damus Paquin, Attoh-Touré, Harvey, Ekra, Kouadio Daniel, Diane, Aly, Dagnan, N’cho Simplice, Tagliante-Saracino, Janine
Format: Artikel
Sprache:fre
Online-Zugang:Volltext
Tags: Tag hinzufügen
Keine Tags, Fügen Sie den ersten Tag hinzu!
Beschreibung
Zusammenfassung:Introduction : En vue d’explorer les facteurs favorisant la survenue de la rage humaine à Abobo, nous avons mené cette étude pour évaluer les connaissances, attitudes et pratiques des chefs de ménage concernant cette maladie. Matériels et méthodes : Il s’agit d’une étude transversale qui s’est déroulée du 13 septembre au 13 décembre 2008 et qui a consisté à interroger, à partir d’un questionnaire, les chefs de ménages ou leurs représentants à domicile. Nous avons sélectionné de manière aléatoire 702 ménages provenant de 13 sous quartiers avec au moins 53 ménages par sous quartier. Le consentement éclairé de chaque participant était obtenu avant l’interview. Les données ont été analysées avec le logiciel Epi-info 2000. Résultats : Sur l’ensemble des ménages, 152 (22 %) possédaient un animal. Parmi ceux-ci, 109 (71,7 %) possédaient un chien, non vacciné dans 38 % des cas. En outre, 577 (82,19 %) chefs de ménage ont déclaré connaître la rage et l’école constituait la source d’information pour 511 ménages (88,6 %). Cinq cent cinquante-cinq chefs de ménages (96,18 %) ignoraient le lavage de la plaie avec de l’eau et du savon immédiatement après l’exposition et 118 chefs de ménage (20,4 %) estimaient qu’il ne fallait rien faire après une morsure. Après l’exposition, seuls 30,7 % des chefs de ménage consulteraient un centre de santé situé à plus de 50 km du domicile. Conclusion : Cette étude montre un bon niveau de connaissance de la rage par les chefs de ménage. Toutefois, des pratiques néfastes pour la santé persistent. Il convient donc de renforcer la sensibilisation des populations sur cette maladie.
ISSN:0995-3914
2104-3841
DOI:10.3917/spub.144.0547