La mort de la mort : de quelle immortalité parlons-nous ?
La possibilité d’une immortalité n’a cessé de préoccuper l’humanité. Certains affirment que celle-ci serait de l’ordre du passé, à la suite de la thèse heideggérienne de la finitude ontologique de l’homme. Dans cette optique, le temps est envisagé à partir de la mort, à savoir qu’il est clos de mani...
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Veröffentlicht in: | Recherches de science religieuse 2020-10, Vol.108 (4), p.567-584 |
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Format: | Artikel |
Sprache: | fre |
Online-Zugang: | Volltext |
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Zusammenfassung: | La possibilité d’une immortalité n’a cessé de préoccuper l’humanité. Certains affirment que celle-ci serait de l’ordre du passé, à la suite de la thèse heideggérienne de la finitude ontologique de l’homme. Dans cette optique, le temps est envisagé à partir de la mort, à savoir qu’il est clos de manière a priori. D’autres, au contraire, soutiennent que la temporalité est ouverte et que le « progrès » historique et technoscientifique permet à l’ homo faber de dépasser la mort individuelle. Après une discussion critique de ces positions et de leurs présupposés, l’article aborde la question de l’immortalité renvoyant à une anthropologie du don. Celui-ci se situe au plan de la créature recevant gratuitement la vie ou de l’espérance qui implique une attitude de disponibilité réceptive et qui échappe à tout contrôle. |
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ISSN: | 0034-1258 2104-3884 |
DOI: | 10.3917/rsr.204.0567 |