Les enjeux socio-économiques et éthiques des négociations collectives
Le programme régulationniste-conventionnaliste en économie – gestion considère, à la différence notamment de la théorie économique néoclassique standard, que la négociation sociale et collective et le syndicalisme de négociation sont, en moyenne, producteurs d’une rente économique nette pour les org...
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Veröffentlicht in: | La revue des sciences de gestion 2017-04, Vol.283 (1), p.59-72 |
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1. Verfasser: | |
Format: | Artikel |
Sprache: | fre |
Online-Zugang: | Volltext |
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Zusammenfassung: | Le programme régulationniste-conventionnaliste en économie – gestion considère, à la différence notamment de la théorie économique néoclassique standard, que la négociation sociale et collective et le syndicalisme de négociation sont, en moyenne, producteurs d’une rente économique nette pour les organisations et l’économie en général. La posture pluridisciplinaire adoptée permet en particulier de mettre en évidence plusieurs chaînes de réactions positives qui, transitant par les capacités de régulation socio-économiques d’un certain nombre de règles plus ou moins formelles, autour desquelles se nouent des conventions, font plus que compenser les effets prix négatifs pour les entreprises qui peuvent découler de la hausse des coûts du travail obtenue par la négociation. L’article s’intéresse en particulier, à la « prise de parole syndical » d’A.O. Hirschman aux raisonnements keynésiens et à la sociologie régulationniste de J.-D. Reynaud, à quatre grands types de chaînes de réactions positives qui toutes, en ayant des impacts sur les rapports rétributions/ contributions du travail, et le sentiment de justice sociale, produisent des régulations socio-économiques qui améliorent les performances économiques et organisationnelles des entreprises et de l’économie. |
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ISSN: | 1160-7742 1760-6136 |
DOI: | 10.3917/rsg.283.0059 |