Les conditions de possibilité d'une morale absolue
A la conception traditionnelle de la morale comme discipline normative (bien représentée par Kant) ont succédé : 1) des philosophies (Husserl, Heidegger, Wittgenstein) qui refusent de poser la question « que dois-je faire ? » ; 2) des philosophies (Marx, Nietzsche) qui se donnent pour tâche de criti...
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Veröffentlicht in: | Revue philosophique de la France et de l'étranger 2013-04, Vol.138 (2), p.187-201 |
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Format: | Artikel |
Sprache: | fre |
Online-Zugang: | Volltext |
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Zusammenfassung: | A la conception traditionnelle de la morale comme discipline normative (bien représentée par Kant) ont succédé : 1) des philosophies (Husserl, Heidegger, Wittgenstein) qui refusent de poser la question « que dois-je faire ? » ; 2) des philosophies (Marx, Nietzsche) qui se donnent pour tâche de critiquer la morale ; 3) des programmes éthiques marginaux par rapport à la philosophie, comme l’idéal de non-violence de Tolstoï. Il semble toutefois que la force de la morale et de l’éthique réside dans l’énoncé de ce qui est interdit, dans l’acte négatif, le devoir contre l’inclination. Loin que la morale soit ainsi appauvrie, il apparaît que les actes négatifs sont les plus denses qui soient sur le plan spirituel. |
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ISSN: | 0035-3833 2104-385X |
DOI: | 10.3917/rphi.132.0187 |