Que veut Homo œconomicus ?
R. Robb (2009a) a initié récemment un rapprochement de la volonté de puissance dans la philosophie de Nietzsche avec la science économique et plus spécialement avec la modélisation du comportement des agents. Il a ainsi voulu mettre en évidence l’incompatibilité de l’approche économique standard ave...
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Veröffentlicht in: | Revue de philosophie économique 2016-12, Vol.17 (2), p.147-178 |
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Hauptverfasser: | , |
Format: | Artikel |
Sprache: | fre |
Online-Zugang: | Volltext |
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Zusammenfassung: | R. Robb (2009a) a initié récemment un rapprochement de la volonté de puissance dans la philosophie de Nietzsche avec la science économique et plus spécialement avec la modélisation du comportement des agents. Il a ainsi voulu mettre en évidence l’incompatibilité de l’approche économique standard avec la volonté de puissance, d’une part, et présenter des exemples supposés montrer que, dans de nombreuses situations, la seconde possède un pouvoir explicatif supérieur à la première. Cette thèse a suscité une controverse portant sur ces deux points avec J. J. Heckman (2009). Cette polémique présente de nombreuses lacunes dues à une conception superficielle et parfois erronée de la philosophie nietzschéenne, supportée par l’utilisation d’une source bien connue pour être fautive.Cet article vise à réévaluer la controverse, en se fondant sur le texte de Nietzsche restitué par Colli et Montinari. L’enjeu consiste à tirer une meilleure leçon de la philosophie nietzschéenne en matière de comportement des agents. |
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ISSN: | 1376-0971 2118-4852 |
DOI: | 10.3917/rpec.172.0147 |