Le temps et le pouvoir au sein de la Commission européenne
Les principales études récentes portant sur la Commission européenne indiquent que la politisation et la centralisation grandissantes sont des tendances importantes qui transforment son organisation. Dans le présent article, nous analysons le rôle qu’ont joué dans cette évolution les règles et les p...
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Veröffentlicht in: | Revue internationale des sciences administratives (1927) 2014-09, Vol.80 (3), p.607-627 |
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1. Verfasser: | |
Format: | Artikel |
Sprache: | fre |
Online-Zugang: | Volltext |
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Zusammenfassung: | Les principales études récentes portant sur la Commission européenne indiquent que la politisation et la centralisation grandissantes sont des tendances importantes qui transforment son organisation. Dans le présent article, nous analysons le rôle qu’ont joué dans cette évolution les règles et les pratiques temporelles qui structurent le fonctionnement de la Commission. Dans notre article, nous observons un message temporel bien présent en filigrane en ce qui concerne la politisation et la centralisation. Ce message s’observe lorsque l’on examine deux relations essentielles sensibles au facteur temps : entre le niveau politique (le Collège des commissaires) et le niveau administratif, et entre les unités de coordination centrale (notamment le secrétariat général) et les unités fonctionnelles. Le réglage de l’heure politique, le suivi et l’exécution ont gagné en importance, réduisant la latitude temporelle de l’administration, les « gardiens du temps » au niveau central ont acquis des compétences plus larges, et les avantages bureaucratiques traditionnels dans les budgets temps et les horizons temporels se sont réduits. |
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ISSN: | 0303-965X 2411-2909 |
DOI: | 10.3917/risa.803.0607 |