De la translation à la traduction à la lumière de la translatio imperii
Dans le vocabulaire de la traduction, le passage de la translation au terme actuel s’opère progressivement depuis le début du xv e jusqu’à la fin du xvi e siècle, d’abord en Italie, puis en France depuis le début du xvi e siècle. Le phénomène est complexe, et doit être examiné davantage dans la ma...
Gespeichert in:
Veröffentlicht in: | RHR. Réforme, humanisme, renaissance humanisme, renaissance, 2018-12, Vol.87 (2), p.233-253 |
---|---|
1. Verfasser: | |
Format: | Artikel |
Sprache: | fre |
Online-Zugang: | Volltext |
Tags: |
Tag hinzufügen
Keine Tags, Fügen Sie den ersten Tag hinzu!
|
Zusammenfassung: | Dans le vocabulaire de la traduction, le passage de la translation au terme actuel s’opère progressivement depuis le début du xv e jusqu’à la fin du xvi e siècle, d’abord en Italie, puis en France depuis le début du xvi e siècle. Le phénomène est complexe, et doit être examiné davantage dans la manière de penser un transfert ou un passage en général, dans des domaines très variés, que dans l’appréhension de la seule traduction. Le modèle de la translatio imperii offre un discours élaboré de manière explicite au moyen âge, qui s’appuie notamment sur un fondement théologique, tandis que c’est seulement peu à peu que le vocabulaire de la traduction s’oriente, en réduisant leur nombre, vers des termes techniques. En même temps se précise avec la traduction, de Bruni à Du Bellay, une idée de la langue. Au terme de ce parcours peuvent être proposées deux définitions : la translation est le transfert de ce qui est légitimement transférable ; la traduction est une œuvre qui, comme telle, et dans la conscience des réalités linguistiques, s’affranchit dans une certaine mesure d’un original dont elle se sait pourtant dépendante. |
---|---|
ISSN: | 1771-1347 1969-654X |
DOI: | 10.3917/rhren.087.0233 |