Corps disparus : de la restitution du sujet par l’art et la parole
La série percutante, Mains anonymes (1981-1991), de l’artiste plasticien Carlos Alonso, n’attire pas seulement le regard : elle invite également à la réflexion. Il est difficile d’écrire sur cette œuvre dans la tension que provoque l’esthétisation de la douleur et de la violence. En effet, à partir...
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Veröffentlicht in: | Revue française de psychanalyse 2017-10, Vol.81 (4), p.1168-1176 |
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Hauptverfasser: | , |
Format: | Artikel |
Sprache: | fre |
Online-Zugang: | Volltext |
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Zusammenfassung: | La série percutante, Mains anonymes (1981-1991), de l’artiste plasticien Carlos Alonso, n’attire pas seulement le regard : elle invite également à la réflexion. Il est difficile d’écrire sur cette œuvre dans la tension que provoque l’esthétisation de la douleur et de la violence. En effet, à partir de la souffrance la plus intime, le peintre montre dans sa création le terrible bouleversement qu’a été pour lui la disparition de sa fille Paloma pendant la dernière dictature militaire en Argentine. Ces manifestations artistiques constituent des formes de traitement du deuil face au vide d’un corps disparu et face à l’absence d’un lieu symbolique qui permette d’établir la fin de la vie. |
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ISSN: | 0035-2942 2105-2964 |
DOI: | 10.3917/rfp.814.1168 |