La beauté du diable et la vérité du mal. Identification à l'agresseur, identification à l'abandonné

La beauté du diable et la vérité du mal. Identification à l’agresseur, identification à l’abandonné À partir d’un travail analytique, l’auteur propose une configuration d’un clivage du Moi qui témoigne de son incapacité à intégrer dans son unité ses douleurs et ses peurs primitives. Si la vérité mélancolique de l’identification à l’abandonné supporte la vision endoscopique de blessures et de haines inavouables seules à même d’ouvrir à la parole ce qui n’a pas de nom, à l’opposé, le déni mensonger de l’identification à l’agresseur ne peut supporter une telle vision et exhibe de belles constructions sans autres solutions que d’enfermer la misère psychique dans l’autodestruction. Le travail analytique sur l’expansion d’un déni qui utilise la beauté pour rendre innommable la vérité de la douleur est alors posé au centre du processus analytique.