Le chaînon manquant ? Les modèles institutionnels pour expliquer l’évolution du 1 % le plus riche

Depuis le milieu des années 1980, la part des revenus captée par le 1 % le plus riche des pays développés a connu deux tendances distinctes ; les pays anglophones ont vécu une hausse importante alors que les pays non anglophones ont plutôt connu une hausse modérée et parfois même un recul. Les facte...

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Veröffentlicht in:Revue d'économie politique 2016-01, Vol.126 (6), p.991-1021
1. Verfasser: Zorn, Nicolas
Format: Artikel
Sprache:fre
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Beschreibung
Zusammenfassung:Depuis le milieu des années 1980, la part des revenus captée par le 1 % le plus riche des pays développés a connu deux tendances distinctes ; les pays anglophones ont vécu une hausse importante alors que les pays non anglophones ont plutôt connu une hausse modérée et parfois même un recul. Les facteurs institutionnels (sans lien avec l’aspect linguistique) permettent le mieux d’expliquer ces différentes évolutions. Or, l’importance des institutions dans l’économie serait avant tout de nature combinatoire. Comme le soulignent les théories des modèles/variétés de capitalisme, une même institution n’aura pas nécessairement le même impact dans un contexte institutionnel différent, et deux combinaisons différentes d’institutions peuvent produire des effets similaires. Nous postulons que les modèles institutionnels permettent d’expliquer l’évolution du 1 % le plus riche. Ce texte examine la compatibilité des facteurs institutionnels identifiés par la littérature avec quatre théories de modèles institutionnels différenciant les pays anglophones des autres pays développés. Cette approche ajoute un élément important dans la compréhension de l’évolution des hauts revenus.
ISSN:0373-2630
2105-2883
DOI:10.3917/redp.266.0991