La clientèle étrangère des notaires lillois au XIX e siècle

Résumé À partir d’un échantillon pris dans plusieurs minutiers de la métropole lilloise au xix e siècle, le propos vise à mesurer la présence des clients étrangers, et plus spécifiquement européens, dans l’activité notariale locale. L’étude repose sur une évaluation quantitative de ces derniers (glo...

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Veröffentlicht in:Revue du Nord 2010-01, Vol.n° 384 (1), p.95-106
1. Verfasser: Barrière, Jean-Paul
Format: Artikel
Sprache:fre
Online-Zugang:Volltext
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Zusammenfassung:Résumé À partir d’un échantillon pris dans plusieurs minutiers de la métropole lilloise au xix e siècle, le propos vise à mesurer la présence des clients étrangers, et plus spécifiquement européens, dans l’activité notariale locale. L’étude repose sur une évaluation quantitative de ces derniers (globale et par nationalité), mais aussi sur le type et le montant des actes contractés. Parti de l’hypothèse que l’expansion industrielle et commerciale multiplierait les interventions des Européens (surtout Belges ou Anglais), nous avons dû nuancer ce schéma en raison de l’ancienneté de la circulation des personnes ou des biens dans la métropole du Nord et de l’influence des contacts établis fin xviii e -début xix e siècle lors du développement de la « Grande Nation », en particulier avec les Flandres et, plus largement, les Pays-Bas. La proximité géographique n’explique pas à elle seule les évolutions observées (notamment pour la clientèle britannique) ; l’aire d’influence des notaires s’élargit. Présents surtout par le biais des actes « mixtes », associant Français et étrangers (contrats de mariage, conventions de crédit, constitutions de société, acquisitions immobilières...), ces Européens liés à la métropole lilloise se manifestent de plus en plus par leurs interventions directes dans le capitalisme local et sur le marché foncier régional. Mais tous les offices ne saisissent pas ces opportunités.
ISSN:0035-2624
DOI:10.3917/rdn.384.0095