Indétermination et stérilité de la démocratie post-totalitaire
Les nations européennes voient l’autonomie démocratique comme la réponse à la question du bien commun. Elles craignent cependant de retrouver une tentation totalitaire, ou un « simulacre hétéronome » (Castoriadis), dans chaque « raison d’être » collective. Or si l’autonomie est maintenant présentée...
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Veröffentlicht in: | Le philosophoire 2018-05, Vol.49 (1), p.261-291 |
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Format: | Artikel |
Sprache: | fre |
Online-Zugang: | Volltext |
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Zusammenfassung: | Les nations européennes voient l’autonomie démocratique comme la réponse à la question du bien commun. Elles craignent cependant de retrouver une tentation totalitaire, ou un « simulacre hétéronome » (Castoriadis), dans chaque « raison d’être » collective. Or si l’autonomie est maintenant présentée comme le critère de la justice ou la source de la création historique, elle ne permet pas de déterminer le contenu des actions et des lois. Ce texte essaie d’expliciter le risque du cercle vicieux – ou de la paradoxale hybris – que court l’Europe démocratique. Notre « ouverture » collective pourrait dissimuler une clôture démocratique , un gouvernement de la stérilité . |
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ISSN: | 1283-7091 1968-3839 |
DOI: | 10.3917/phoir.049.0261 |