La science du transfert
Nous avons choisi dans cet article de situer la dialectique de la croyance et de la persuasion dans le cadre plus général de la question du transfert (et donc de l’amour) en tant que la question en est posée par la psychanalyse (en théorie et en pratique), mais sur le fond d’une tradition historique...
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Veröffentlicht in: | Nouvelle revue de psychosociologie 2013-11, Vol.16 (2), p.73-85 |
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Format: | Artikel |
Sprache: | fre |
Online-Zugang: | Volltext |
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Zusammenfassung: | Nous avons choisi dans cet article de situer la dialectique de la croyance et de la persuasion dans le cadre plus général de la question du transfert (et donc de l’amour) en tant que la question en est posée par la psychanalyse (en théorie et en pratique), mais sur le fond d’une tradition historique dans laquelle Freud s’est expressément inscrit.Partant de la distinction entre sujet politique, sujet de l’inconscient et sujet du transfert, nous cherchons à mettre en évidence, à partir mais en dehors du champ strictement psychanalytique, la représentation du transfert (par exemple dans le discours de Paul ou de Socrate), et l’ usage du transfert (dans l’ordre politique ou dans la perversion).Nous esquissons, à travers cette reprise du concept de transfert, les contours d’une « science du transfert », foncièrement multiple, culturellement définie, historiquement discontinue, dont les avatars sont consubstantiels au processus civilisationnel de subjectivation/socialisation. C’est cette science du transfert qui permet au sujet de se repérer, ou au contraire de s’égarer, dans les jeux de la croyance et de la persuasion inhérents à la vie sociale. |
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ISSN: | 1951-9532 1961-8697 |
DOI: | 10.3917/nrp.016.0073 |