Il faut danser, en dansant: Essai de fabulation spéculative sur lignes, mouvements et correspondances entre femmes, terreiros et universités

En cherchant à suivre la vie des lignes, et en les considérant comme des processus de correspondence (Tim Inglod), cet article propose de tisser ces lignes avec quelques autres lancées par Donna Haraway et Isabelle Stengers. Dessins, peintures, films et animations sont quelques-unes des façons avec...

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Veröffentlicht in:Multitudes (Paris, France) France), 2018-04, Vol.n° 70 (1), p.202-209
Hauptverfasser: Paterman Brasil, Ilana, Anastassakis, Zoy, Szaniecki, Barbara
Format: Artikel
Sprache:fre
Online-Zugang:Volltext
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Beschreibung
Zusammenfassung:En cherchant à suivre la vie des lignes, et en les considérant comme des processus de correspondence (Tim Inglod), cet article propose de tisser ces lignes avec quelques autres lancées par Donna Haraway et Isabelle Stengers. Dessins, peintures, films et animations sont quelques-unes des façons avec lesquelles est tentée une anthropologie graphique ou une anthropologie « à travers le design », selon Ingold. Dans cet essai de fabulation spéculative, qui prend appui sur l’œuvre d’Ilana Paterman Brasil et sa rencontre avec Maria Eni Moreira, membre d’un terreiro dans la zone nord de Rio, les lignes sont abordées comme des alliances ou des pratiques de correspondance. L’artiste articule art, design, cinéma, animation et observation participante pour animer les danses traditionnelles de candomblé . Avec ce travail, les auteures revendiquent la possibilité de réaliser d’autres modes de recherche en design, en lien avec l’anthropologie mais aussi en lien avec celles et ceux que l’université a tenu à mettre de côté et oublier.
ISSN:0292-0107
DOI:10.3917/mult.070.0202