Objet, raison d’être et praxis : les coopératives et le commun au secours de l’entreprise ?
En partant des derniers projets de loi en France proposant une (re)définition juridique de l’entreprise, nous montrons que le courant de la responsabilité sociale de l’entreprise et l’approche des parties-prenantes n’ont pas pu accompagner la rupture nécessaire de notre conception moderne de l’entre...
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Veröffentlicht in: | Management & Sciences Sociales 2019-07, Vol.N° 27 (2), p.4-17 |
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Hauptverfasser: | , |
Format: | Artikel |
Sprache: | fre |
Online-Zugang: | Volltext |
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Zusammenfassung: | En partant des derniers projets de loi en France proposant une (re)définition juridique de l’entreprise, nous montrons que le courant de la responsabilité sociale de l’entreprise et l’approche des parties-prenantes n’ont pas pu accompagner la rupture nécessaire de notre conception moderne de l’entreprise. Prise au piège d’une conception individualiste et contractualiste, celle-ci est restée sous la domination d’une valeur actionnariale et séparée de la société. Cependant, en partant des coopératives contemporaines (SCOP et SCIC), nous montrons que celles-ci nous permettent d’entrouvrir une nouvelle conception de l’entreprise par un repositionnement de l’entreprise vis-à-vis de la société juridique et une inscription dans et pour la société. Nous proposons alors la théorie des communs comme socle théorique pour un renouvellement conceptuel de l’entreprise. Dans ce sens, nous montrons comment l’entreprise peut (doit ?) devenir une organisation collective et démocratique bouleversant de fait nos conceptions de l’objet, la praxis et la raison d’être des entreprises modernes. |
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ISSN: | 1952-3262 |
DOI: | 10.3917/mss.027.0004 |