Le sentiment de l’intermittence
Le roman des années 1920 a multiplié les scènes dans lesquelles le personnage (ou le narrateur) se voit confronté à une transformation abrupte du temps et de ce qui l’y rattache : plutôt que d’apparaître dans sa continuité, le temps s’offre sous la forme de la contiguïté et de l’intermittence, le pe...
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Veröffentlicht in: | Littérature (Paris. 1971) 2019, Vol.193 (1), p.13-23 |
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1. Verfasser: | |
Format: | Artikel |
Sprache: | fre |
Online-Zugang: | Volltext |
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Zusammenfassung: | Le roman des années 1920 a multiplié les scènes dans lesquelles le personnage (ou le narrateur) se voit confronté à une transformation abrupte du temps et de ce qui l’y rattache : plutôt que d’apparaître dans sa continuité, le temps s’offre sous la forme de la contiguïté et de l’intermittence, le personnage se trouvant alors non plus emporté par le temps, mais placé face à lui, comme s’il en regardait le spectacle. Cet article propose de voir comment ces scènes emblématisent la manière dont la période de l’entre-deux-guerres s’est éprouvée et pensée comme époque. |
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ISSN: | 0047-4800 1958-5926 |
DOI: | 10.3917/litt.193.0013 |