Terreur et théologie : Paulhan, Scarry, Novarina
Valère Novarina occupe par rapport à Jean Paulhan et sa notion de « terreur » dans les lettres une position très particulière : d’un côté des ambitions iconoclastes, son désir de brûler les idoles de la tradition ; de l’autre, une conscience rhétorique et une vénération pour les œuvres de siècles pa...
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Veröffentlicht in: | Littérature (Paris. 1971) 2014-11, Vol.176 (4), p.97-107 |
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1. Verfasser: | |
Format: | Artikel |
Sprache: | fre |
Online-Zugang: | Volltext |
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Zusammenfassung: | Valère Novarina occupe par rapport à Jean Paulhan et sa notion de « terreur » dans les lettres une position très particulière : d’un côté des ambitions iconoclastes, son désir de brûler les idoles de la tradition ; de l’autre, une conscience rhétorique et une vénération pour les œuvres de siècles passés où rhétorique et théologie sont inextricablement mêlées. De cette conjoncture naît une fascination pour l’engendrement, l’auto-propagation linguistique qui trouve son corollaire dans une théologie originaire où le premier livre biblique occupe une position primordiale. Adaptant la démonstration d’Elaine Scarry sur la problématique du corps et de la croyance dans la Genèse, cet article montre comment ses analyses illuminent l’esthétique dramatique de Novarina. |
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ISSN: | 0047-4800 1958-5926 |
DOI: | 10.3917/litt.176.0097 |