Les premiers imitateurs de Diogène Laërce au XVI e siècle : la tradition des sept Sages, source d'inspiration des recueils d'apophtegmes
Le premier traducteur français de Diogène Laërce est François de Fougerolles (1601), mais il ne fut pas le premier imitateur français de Diogène. Le premier imitateur de Diogène est Guillaume Tardif. Les Ditz moraulx sont en effet une compilation où apparaissent plusieurs sentences morales, aventure...
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Veröffentlicht in: | Littératures classiques (Paris ) 2014-07, Vol.N° 84 (2), p.49-61 |
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Format: | Artikel |
Sprache: | fre |
Online-Zugang: | Volltext |
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Zusammenfassung: | Le premier traducteur français de Diogène Laërce est François de Fougerolles (1601), mais il ne fut pas le premier imitateur français de Diogène. Le premier imitateur de Diogène est Guillaume Tardif. Les Ditz moraulx sont en effet une compilation où apparaissent plusieurs sentences morales, aventures singulières et anecdotes tirées de vies des philosophes. Les premiers imitateurs de Diogène ne se contentent pas de recopier le texte des Vies , ils essayent de reconstituer, de fabriquer leur propre recueil d’apophtegmes. En 1545, Gilles Corrozet publie Le Conseil de Sept Sages de Grece qui se présente comme une biographie et un recueil d’apophtegmes des sept Sages. Cette tendance à imiter Diogène est plus évidente dans un ouvrage d’un anonyme publié en 1554. Tous ces auteurs ont pu avoir accès aux Vies de Diogène par l’intermédiaire de la traduction latine d’Ambrogio Traversari. |
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ISSN: | 0992-5279 |
DOI: | 10.3917/licla.084.0049 |