André Gorz : fondements et pratiques d’une écologie politique anthropocentrée

L’écologie politique peut-elle être anthropocentrée sur le plan pratique, c’est-à-dire ne reconnaître de valeur qu’au sujet humain et non à tout être vivant ? C’est la position d’André Gorz, qu’il justifie par son existentialisme matérialiste marxiste, qui se déploie sur le plan anthropologique et m...

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Veröffentlicht in:L'Homme et la société 2023-11, Vol.N° 218 (1), p.87-110
1. Verfasser: Marty, Céline
Format: Artikel
Sprache:fre
Online-Zugang:Volltext
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Beschreibung
Zusammenfassung:L’écologie politique peut-elle être anthropocentrée sur le plan pratique, c’est-à-dire ne reconnaître de valeur qu’au sujet humain et non à tout être vivant ? C’est la position d’André Gorz, qu’il justifie par son existentialisme matérialiste marxiste, qui se déploie sur le plan anthropologique et métaéthique. Le sujet humain évolue dans un monde antinaturel, culturel de part en part, et fonde les normes qu’il attribue ensuite à ce qui l’entoure. Il ne valorise pas alors une « nature » mais son « milieu de vie », situation matérielle toujours singulière, qu’il défend, dans une perspective d’émancipation, face aux forces capitalistes et technocratiques qui tentent de se l’approprier.
ISSN:0018-4306
DOI:10.3917/lhs.218.0087