Le(s) droit(s) au service de la justice transitionnelle: Le cas des ONG serbes
L’article questionne l’efficacité de la « justice transitionnelle » à travers l’exemple des ONG serbes. L’hypothèse retenue pose que les ONG, à partir de l’exemple des ONG serbes, fédérées autour d’un système transnational des droits de l’Homme, restent, malgré cela, en concurrence ou en discordance...
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Veröffentlicht in: | L'Homme et la société 2018-05, Vol.n° 206 (1), p.175-211 |
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1. Verfasser: | |
Format: | Artikel |
Sprache: | fre |
Online-Zugang: | Volltext |
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Zusammenfassung: | L’article questionne l’efficacité de la « justice transitionnelle » à travers l’exemple des ONG serbes. L’hypothèse retenue pose que les ONG, à partir de l’exemple des ONG serbes, fédérées autour d’un système transnational des droits de l’Homme, restent, malgré cela, en concurrence ou en discordance autour des questions mémorielles régionales, les unes avec les autres, ce qui aboutit à générer des nouveaux conflits dans les politiques de réconciliation. L’article s’interroge sur les difficultés des ONG à imposer leur justice transitionnelle face à la passivité de l’État serbe et à l’importance de leur dépendance aux bailleurs internationaux. Grâce aux pressions étrangères, elles peuvent influencer le gouvernement serbe. L’article montre toute l’ambiguïté pour ces ONG d’agir au nom des droits de l’Homme au niveau national tout en étant discordantes entre elles, imbriquées dans des relations internationales et dépendantes financièrement des donateurs internationaux. |
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ISSN: | 0018-4306 |
DOI: | 10.3917/lhs.206.0175 |