Une gestion publique de l'islam entre rupture et rhétorique
Particulièrement orienté sur les enjeux politiques inhérents à la gestion publique de l’islam, cet article repose sur l’analyse des modes et logiques de sélection des partenaires musulmans dits « légitimes » au sein des réseaux d’action publique. Historiquement structurées en « réseaux d’acteurs fer...
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Veröffentlicht in: | L'Homme et la société 2009, Vol.174 (4), p.41-62 |
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Format: | Artikel |
Sprache: | fre |
Online-Zugang: | Volltext |
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Zusammenfassung: | Particulièrement orienté sur les enjeux politiques inhérents à la gestion publique de l’islam, cet article repose sur l’analyse des modes et logiques de sélection des partenaires musulmans dits « légitimes » au sein des réseaux d’action publique. Historiquement structurées en « réseaux d’acteurs fermés » fondés sur une volonté de contrôle d’une religion présentée comme délétère, ces politiques publiques subissent depuis une dizaine d’années les effets des évolutions sociologiques de l’islam en France, et des enjeux électoraux qui y sont liés. L’analyse des politiques publiques locales (Montpellier) et nationales démontre que si les responsables politiques cherchent à générer un sentiment de rupture avec cette gestion historique de l’islam, ils contribuent pourtant, dans les faits, à faire perdurer cette pratique. |
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ISSN: | 0018-4306 2101-0226 |
DOI: | 10.3917/lhs.174.0041 |