Jeunes des cités : culture de territoire et rupture de l'identité politique
Résumé Il est montré ici que la territorialité de la « cité » et particulièrement cette sociabilité des seuils, cette pratique de la palabre du bas des tours et des halls, ordinairement rabattue sur la « culture de territoire », révèle en fait une prise de terre ambiguë et incertaine aussi violente...
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Veröffentlicht in: | L'Homme et la société 2007, Vol.165-166 (3), p.103-116 |
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Format: | Artikel |
Sprache: | fre |
Online-Zugang: | Volltext |
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Zusammenfassung: | Résumé Il est montré ici que la territorialité de la « cité » et particulièrement cette sociabilité des seuils, cette pratique de la palabre du bas des tours et des halls, ordinairement rabattue sur la « culture de territoire », révèle en fait une prise de terre ambiguë et incertaine aussi violente et défensive que les impasses de l’identité immigrée — c’est-à-dire de la transmission — qu’elle traduit.Territorialités de l’incrustation, ces sociabilités de l’appartenance, du lieu et de la parole signent la rupture/déliaison première d’avec une sociabilité générale de la mobilité ou se rejoue l’accès quotidien (ou son échec) à la société et à l’espace public. Si la cité, en effet, n’est pas sans loi ni hors la loi, elle façonne, notamment, par le biais de ses groupes de palabre, une loi propre qui défait, a priori , la Loi.Cette réflexion invite ainsi à penser les diverses territorialités qui composent le territoire politique de la Nation et ré-interrogent du coup, le concept même d’intégration. |
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ISSN: | 0018-4306 2101-0226 |
DOI: | 10.3917/lhs.165.0103 |