Au-delà de la nécessité et de la contingence : la liberté absolue dans la philosophie tardive de Schelling, « liberté d'être et de ne pas être
Ce texte est consacré à la conception de la liberté absolue chez Schelling, telle qu’elle est exposée dans les Weltalter et accomplie dans la philosophie tardive. À partir d’une élucidation des rapports entre liberté, nécessité et contingence, nous souhaitons montrer que Schelling parvient à dévelop...
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Veröffentlicht in: | Les études philosophiques 2014-11, Vol.111 (4), p.573-588 |
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Format: | Artikel |
Sprache: | fre |
Online-Zugang: | Volltext |
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Zusammenfassung: | Ce texte est consacré à la conception de la liberté absolue chez Schelling, telle qu’elle est exposée dans les Weltalter et accomplie dans la philosophie tardive. À partir d’une élucidation des rapports entre liberté, nécessité et contingence, nous souhaitons montrer que Schelling parvient à développer un nouveau concept de liberté absolue qui d’une part ne concerne pas seulement Dieu mais aussi l’homme, et qui d’autre part dépasse la liberté kantienne comme autonomie et autodétermination, mais aussi la liberté de l’É crit sur la liberté de 1809 comme « pouvoir du bien et du mal ». En outre, nous soutenons que la liberté du Dieu « Seigneur de l’être » de la philosophie de Munich et Berlin se distingue de celle du Dieu seulement « sur-étant » des Weltalter . Seule la « liberté d’être et de ne pas être » du « Seigneur de l’être » représente une forme de liberté à laquelle l’homme peut et doit tendre, une liberté non pas de l’auto-anéantissement, mais du don de soi, liberté suprême qui n’est autre que celle de l’amour. |
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ISSN: | 0014-2166 2101-0056 |
DOI: | 10.3917/leph.144.0573 |