L'extension du domaine de la vie privée. Ferenc Mérei et le groupe « Tribu » à Budapest, 1950–1956
A l’intérieur d’une micro-analyse sur un groupe intellectuel à Budapest intitulé « Tribu », l’article essaie de présenter les différentes possibilités d’agir dans une dictature. A partir de cette subculture urbaine, l’étude a opté pour une approche s’inscrivant dans la problématique privé/public : q...
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Veröffentlicht in: | Histoire@Politique 2009, Vol.7 (1), p.10-10 |
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1. Verfasser: | |
Format: | Artikel |
Sprache: | fre |
Online-Zugang: | Volltext |
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Zusammenfassung: | A l’intérieur d’une micro-analyse sur un groupe intellectuel à Budapest intitulé « Tribu », l’article essaie de présenter les différentes possibilités d’agir dans une dictature. A partir de cette subculture urbaine, l’étude a opté pour une approche s’inscrivant dans la problématique privé/public : quelles sont les possibilités de s’exprimer si l’espace public en tant qu tel n’existe plus dans un régime staliniste. Comme le cas de la « Tribu » l’a démontré, avec l’annihilation de l’espace public, ce n’est pas le silence qui prend place, mais l’espace de la communication informelle dans les appartements. En d’autres termes, c’est l’extension du domaine de la vie privée. Dans ce cas-là, elle était d’une part un concept issu de la culture avant-garde et d’autre part une « solution » opportune imposée par la contrainte politique. Faute de s’exprimer positivement, ce groupe intellectuel a créé un espace propre, les possibilités secondaires de parler et de s’exprimer. |
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ISSN: | 1954-3670 1954-3670 |
DOI: | 10.3917/hp.007.0010 |