Le confort hors réseau. Se chauffer au bois, au charbon et au pétrole dans les villes françaises au XX e  siècle

Au XX e  siècle, en France, le chauffage des logements fut profondément bouleversé par les énergies de réseau (gaz et électricité), mais aussi par l’élaboration d’autres technologies qui permirent une centralisation de la chaleur et sa diffusion dans les habitations. Dans les discours, le confort do...

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Veröffentlicht in:Flux (Centre national de la recherche scientifique (France). Groupement de recherche 903 Réseaux) 2023-03, Vol.N° 131 (1), p.15-31
1. Verfasser: Viguié, Renan
Format: Artikel
Sprache:fre
Online-Zugang:Volltext
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Beschreibung
Zusammenfassung:Au XX e  siècle, en France, le chauffage des logements fut profondément bouleversé par les énergies de réseau (gaz et électricité), mais aussi par l’élaboration d’autres technologies qui permirent une centralisation de la chaleur et sa diffusion dans les habitations. Dans les discours, le confort domestique devait nécessairement emprunter ces réseaux techniques et les chauffages au gaz, à l’électricité tout comme le chauffage urbain étaient présentés comme les symboles du progrès destinés à remplacer les modes de chauffage individuels. Pourtant, ces réseaux énergétiques et de chaleur ne remplacèrent pas les autres modes de chauffage : la cheminée, la cuisinière, le poêle, les radiateurs et les appareils individuels de chauffage central persistèrent durant tout le siècle incarnant, tout autant que les dispositifs connectés au réseau, le confort thermique. Cet article s’intéresse à la manière dont se maintinrent ces appareils dans les villes françaises. Il insiste sur le rôle des pratiques quotidiennes et des entreprises qui ralentirent le développement du chauffage en réseau, nuançant les représentations de la modernité des réseaux.
ISSN:1154-2721
DOI:10.3917/flux1.131.0015