La recherche collective, rempart contre l’« inconfort ethnographique » ? Le cas d’un terrain partagé en prison
L’article propose de revenir sur le déroulement d’une recherche collective menée en prison de 2014 à 2016 dans le but d’interroger les conséquences de la coprésence sur l’enquête. En nous appuyant sur la notion d’« inconfort ethnographique » pour désigner à la fois le malaise ressenti par le cherche...
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Veröffentlicht in: | Ethnologie française 2018, Vol.48 (3), p.539-552 |
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Hauptverfasser: | , |
Format: | Artikel |
Sprache: | fre |
Schlagworte: | |
Online-Zugang: | Volltext |
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Zusammenfassung: | L’article propose de revenir sur le déroulement d’une recherche collective menée en prison de 2014 à 2016 dans le but d’interroger les conséquences de la coprésence sur l’enquête. En nous appuyant sur la notion d’« inconfort ethnographique » pour désigner à la fois le malaise ressenti par le chercheur et les perturbations induites par ce dernier au sein du milieu enquêté, nous nous demanderons si partager un terrain à plusieurs permet de « conjurer » cet inconfort, ou au contraire s’il s’en trouve renforcé. Pour y répondre avec nuance, nous traiterons de trois enjeux de la coprésence : la construction d’une place collective, la division du travail entre chercheurs ainsi que la gestion collective des émotions durant l’enquête. |
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ISSN: | 0046-2616 2101-0064 |
DOI: | 10.3917/ethn.183.0539 |