L'enfant adopté: Le droit à la reconnaissance dans le respect de son histoire

Résumé Les liens parents-enfant ne sont pas nécessairement – et ne sont jamais uniquement – génétiques ni biologiques, ils sont aussi de nature affective et psychique, s’inscrivent dans un ensemble symbolique, où le juridique légitime la reconnaissance qui sous-tend toute relation humaine. L’enfant...

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Bibliographische Detailangaben
Veröffentlicht in:Enfances & psy 2005-10, Vol.n o 29 (4), p.39-49
1. Verfasser: Peyré, Janice
Format: Artikel
Sprache:fre
Online-Zugang:Volltext
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Zusammenfassung:Résumé Les liens parents-enfant ne sont pas nécessairement – et ne sont jamais uniquement – génétiques ni biologiques, ils sont aussi de nature affective et psychique, s’inscrivent dans un ensemble symbolique, où le juridique légitime la reconnaissance qui sous-tend toute relation humaine. L’enfant adopté a préalablement connu un abandon, avec rupture, attente, déplacement(s) (foyers ou familles d’accueil, etc.). Il faut donc tout mettre en œuvre pour lui assurer stabilité et permanence dans sa nouvelle famille. Cela implique que l’on connaisse bien son vécu, ses attentes, ses besoins (affectifs, psychiques, éducatifs, scolaires, médicaux) et que l’on élabore un projet spécifique pour lui. Cela suppose que l’on connaisse bien aussi ceux qui sont susceptibles de devenir ses parents, qu’on ait évalué leur équilibre, leur capacité à devenir pleinement parents d’un enfant qu’ils n’auront pas mis au monde, leurs aptitudes et leurs limites. Cela demande que la société soit prête à accueillir cette famille qui s’est constituée ou élargie par adoption, à la reconnaître comme une famille à part entière.
ISSN:1286-5559
DOI:10.3917/ep.029.0039