Mesures de la proximité spatiale : les migrations résidentielles à Varsovie
RÉSUMÉL’application des modèles d’interaction spatiale aux échanges migratoires en milieu intra-urbain est légitime, mais à condition de tenir compte de la diversité des formes d’éloignement géographique qui conditionnent la réalisation des échanges à l’intérieur d’une agglomération. Distance kilomé...
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Veröffentlicht in: | Espace géographique 2002-01, Vol.31 (3), p.208-226 |
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Hauptverfasser: | , |
Format: | Artikel |
Sprache: | fre |
Schlagworte: | |
Online-Zugang: | Volltext |
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Zusammenfassung: | RÉSUMÉL’application des modèles d’interaction spatiale aux échanges migratoires en milieu intra-urbain est légitime, mais à condition de tenir compte de la diversité des formes d’éloignement géographique qui conditionnent la réalisation des échanges à l’intérieur d’une agglomération. Distance kilométrique, distance topologique, contiguïté, discontinuités administratives ou sociales forment un complexe de variables explicatives dont les effets spécifiques sont difficiles à dissocier sans un cadre méthodologique adéquat. La régression de Poisson offre une solution intéressante à ce problème. Appliquée aux migrations résidentielles dans l’agglomération de Varsovie en 1985, elle permet de montrer que l’effet de la distance kilométrique se double de deux effets de barrière, opposant d’une part le centre et la périphérie de Varsovie, d’autre part les rives occidentale et orientale de la Vistule. On pourrait élargir encore l’intérêt de ce modèle en ajoutant aux facteurs de proximité spatiale des mesures de proximité sociale telles que la prise en compte des similarités socio-économiques des quartiers. |
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ISSN: | 0046-2497 1776-2936 |
DOI: | 10.3917/eg.313.0208 |