La demande en eau potable est-elle élastique au prix ? Le cas de la wilaya de Bejaia
RésuméConfrontée à une disponibilité en eau inférieure à 500 m 3 /an/habitant, l’Algérie a longtemps axé sa politique de gestion de l’eau sur l’offre, en visant la mobilisation de nouvelles sources d’approvisionnement. Une telle approche apparaît aujourd’hui insuffisante, et doit être combinée avec...
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Veröffentlicht in: | Revue d'économie du développement 2012, Vol.20 (1), p.97-126 |
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Format: | Artikel |
Sprache: | fre |
Online-Zugang: | Volltext |
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Zusammenfassung: | RésuméConfrontée à une disponibilité en eau inférieure à 500 m 3 /an/habitant, l’Algérie a longtemps axé sa politique de gestion de l’eau sur l’offre, en visant la mobilisation de nouvelles sources d’approvisionnement. Une telle approche apparaît aujourd’hui insuffisante, et doit être combinée avec une meilleure connaissance de la maîtrise de la demande. Notre approche dans cet article consiste donc à appréhender la gestion de l’eau en Algérie du côté de la demande. La stratégie suivie consiste à estimer une fonction de demande d’eau potable sur un échantillon de ménages au niveau de la wilaya de Bejaia. Parmi les résultats marquants de notre recherche figure la faible réaction des abonnés face aux changements des prix. Une augmentation du prix de l’eau de 1 % n’induit qu’une réduction de 0,42 % de la demande. Notre travail établit également que la politique de rationnement horaire encourage la surconsommation.Classification JEL : L95, Q25, D12 |
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ISSN: | 1245-4060 1782-1517 |
DOI: | 10.3917/edd.261.0097 |