Madame Rosa, Monsieur Salomon ou les « lois de la nature » chez Romain Gary
Dans les derniers romans, qu’ils soient signés Gary ou signés Ajar, le lecteur rencontre des personnages vieillissants, confrontés à la solitude et à la blessure narcissique que représentent la vieillesse et l’impuissance. Cependant la vieillesse au féminin et la vieillesse au masculin ne se décline...
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Veröffentlicht in: | Champ psychosomatique 2008-12, Vol.50 (2), p.19-35 |
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1. Verfasser: | |
Format: | Artikel |
Sprache: | fre |
Online-Zugang: | Volltext |
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Zusammenfassung: | Dans les derniers romans, qu’ils soient signés Gary ou signés Ajar, le lecteur rencontre des personnages vieillissants, confrontés à la solitude et à la blessure narcissique que représentent la vieillesse et l’impuissance. Cependant la vieillesse au féminin et la vieillesse au masculin ne se déclinent pas dans le texte selon les mêmes modalités. Ainsi à des images de corps féminins en ruine, comme celui de Madame Rosa dans La vie devant soi s’opposerait comme dans L’angoisse du Roi Salomon ou dans Clair de femme l’image du beau vieillard, élégant et digne comme un hidalgo mais en proie à une insupportable angoisse de mort. Désacralisation du corps maternel ou/ et identification à celui-ci, le texte hésite entre compassion et cruauté, entre une perception intérieure et une vision extérieure du corps vieillissant. |
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ISSN: | 1266-5371 1961-8638 |
DOI: | 10.3917/cpsy.050.0019 |