Le lock-out de Verviers en 1906 vu par Léon de Seilhac, illustration d’une pratique d’enquête

La convention qui met un terme au lock-out qui a touché l’ensemble de l’industrie textile verviétoise durant l’automne 1906 est souvent présentée comme un des moments fondateurs du modèle belge de relations industrielles. C’est un effet la première convention collective de travail conclue à l’échell...

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Veröffentlicht in:Jean Jaurés cahiers trimestriels 2017-09, Vol.223-224 (1), p.93-110
1. Verfasser: Geerkens, Éric
Format: Artikel
Sprache:fre
Online-Zugang:Volltext
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Beschreibung
Zusammenfassung:La convention qui met un terme au lock-out qui a touché l’ensemble de l’industrie textile verviétoise durant l’automne 1906 est souvent présentée comme un des moments fondateurs du modèle belge de relations industrielles. C’est un effet la première convention collective de travail conclue à l’échelle de l’ensemble d’une industrie, dans un cadre régional. À l’échelle locale c’est, avec le lock-out de 1934, l’événement le plus marquant du premier vingtième siècle. L’analyse du texte que Léon de Seilhac fait paraître sur le lock-out de Verviers vise à suivre dans le détail sa pratique d’enquête, en mettant en évidence sa démarche, ses sources et l’usage qu’il en fait, en soulignant tout particulièrement les positionnements, à peine implicites, qui ancrent cette pratique d’enquête dans un projet politique particulier.
ISSN:1268-5399
1969-6809
DOI:10.3917/cj.223.0093