Cavaillès et le calcul des probabilités
Bien qu’il ait lu les écrits de Borel dès la première heure, Cavaillès ne montra d’intérêt pour le calcul des probabilités que lorsqu’il prit connaissance de la notion scientifique de pari. Son incursion dans les travaux de Kolmogorov, von Mises, Wald, Jean Ville, Reichenbach et Borel nous vaut le b...
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Veröffentlicht in: | Cahiers philosophiques 2019-03, Vol.155 (4), p.47-63 |
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1. Verfasser: | |
Format: | Artikel |
Sprache: | fre |
Online-Zugang: | Volltext |
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Zusammenfassung: | Bien qu’il ait lu les écrits de Borel dès la première heure, Cavaillès ne montra d’intérêt pour le calcul des probabilités que lorsqu’il prit connaissance de la notion scientifique de pari. Son incursion dans les travaux de Kolmogorov, von Mises, Wald, Jean Ville, Reichenbach et Borel nous vaut le bel article « Du collectif au pari ». Il y entre dans « le royaume flou des approximations », confronte l’objectivité de l’analyse des fréquences à la subjectivité du pari, rapproche connaître et parier, renouvelle sa réflexion sur l’empirisme et l’idéalisme, sur le partage entre hasard et nécessité, lit Borel avec les yeux de Spinoza et de Hegel, et fait prévaloir contre la sanction du risque par l’échec ou le succès sa signification philosophique encore à trouver. |
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ISSN: | 0241-2799 2264-2641 |
DOI: | 10.3917/caph1.155.0047 |